La différence majeure entre les véhicules incendie municipaux et aéroportuaires : le type d’appel d’urgence

Les pompiers répondent à une multitude d’appels et interventions de tout genre qui se produisent dans des environnements variés. Nous trouvons plusieurs variations entre les véhicules incendie municipaux et aéroportuaires. La particularité la plus évidente est le type d’urgence auquel ils font face. 

Appels des services d’incendie municipaux 

D’abord, détaillons l’utilisation des véhicules selon les exigences du territoire et le schéma de couverture de risque.   

Par exemple, pour les appels dans les municipalités, Pierce offre une gamme complète de véhicules d’intervention qui répond aux demandes les plus exigeantes des services incendie. Ces derniers auront besoin de forte maniabilité en raison des rues étroites et de leur achalandage. Ils seront fabriqués selon les nécessités en approvisionnement d’eau, d’espace de rangement, de performance de pompe et plusieurs autres facteurs pour parvenir au produit optimal de chaque agglomération.  

Le type de véhicule et la sélection des spécifications des critères cités ci-haut varieront selon la mission du service incendie en commençant pas le type de communauté à servir au quotidien. 

Pour arriver sur les lieux d’une intervention, la norme NFPA demande que les véhicules incendie municipaux puissent accélérer de 0 @ 55 km/h en 25 secondes ou moins et qu’ils puissent obtenir une vitesse de pointe minimale de 80 km/h. Cette particularité diffère des véhicules aéroportuaires.  

Appels des services d’incendie aéroportuaires 

Bien que les véhicules incendie municipaux et aéroportuaires soient dotés d’une panoplie d’accessoires similaires, ces derniers sont pourvus de spécialités qui les rendent uniques.  

Les « Striker » d’Oshkosh, aussi appelé ARFF (Aircraft Rescue and Fire Fighting), sont régis par la catégorie d’aéroport qu’ils devront couvrir, basés notamment sur sa superficie, son achalandage et le niveau d’opération. Ils devront donc répondre à une multitude d’urgences comme des défectuosités à l’atterrissage, des enjeux médicaux, des fuites de carburant, des écrasements, des feux de tout genre y compris de voiture dans un stationnement pour ne citer que ces exemples.  

La norme NFPA est plus élevée pour l’ARFF, directement liée à la nature des interventions, incluant les risques additionnels en raison des carburants aviation extrêmement inflammable.  

Il est requis que cette classe de véhicule puisse avoir une accélération de 0 @ 80 km/h en 25 secondes et qu’elle puisse obtenir une vitesse de pointe minimale de 115 km/h. 

Les spécifications techniques propres à chacune, municipale et aéroportuaire, font l’éloge des différences opérationnelles rencontrées et du type de schéma de couverture. Cela se voit par leur quantité d’eau et réservoir, la mousse utilisée, même jusqu’aux agents chimiques pour les feux de classe C des fuselages. 

Pour en savoir plus: The Difference Between Municipal Fire Trucks and Airport Fire Trucks (piercemfg.com)